ZNA

Étant donné que le réseau d’hôpitaux anversois (ZNA) est situé dans le centre d’Anvers et sa périphérie, cette situation n’est pas uniquement une source d’opportunités mais aussi de défis en termes de mobilité.

« En tant qu’employeur, il est de notre devoir de contribuer à relever ces défis : un partenariat avec De Lijn constitue donc un choix logique », nous explique Katleen Rommes (responsable du service des ressources humaines).

Chaque jour, l’équipe des RH est chargée de conseiller les 6.000 employés que compte le réseau d’hôpitaux anversois. L’équipe répond ainsi aux questions de l’ensemble des employés, de la direction aux services facilitaires. Et ces questions portent de plus en plus souvent sur la mobilité : comment faire pour arriver à l’heure à son lieu de travail, et sans stress ?

« Les embouteillages et le stress lié aux problèmes de stationnement constituent une réalité pour tous les membres du personnel qui doivent se rendre au sein des établissements hospitaliers situés en centre-ville. À Anvers, on est proche des gens, c’est important. Mais ce n’est pas toujours évident de se rendre au travail et de rentrer chez soi. Les différents travaux entrepris l’année dernière n’arrangent pas les choses. Donc oui, il s’agit d’une source de stress pour nos employés. Notre personnel ressent les effets négatifs du fait de se retrouver chaque jour dans les embouteillages, sans savoir combien de temps il faut compter pour arriver à son lieu de travail, et encore moins s’il y a une place de parking à l’arrivée. Au niveau de la plupart des sites du réseau d’hôpitaux anversois situés dans le centre-ville, il n’existe pas de places de parking pour chaque membre du personnel, étant donné que nous devons toujours prévoir des places à l’attention de nos patients. Garer son véhicule à proximité de l’établissement hospitalier coûte de l’argent. En plus du stress, certains employés sont également confrontés à des frais de stationnement. »

Les trajets domicile-travail constituent un sujet de préoccupation parmi les membres du personnel du réseau d’hôpitaux anversois, même à table, lors du déjeuner. « Nous avons remarqué que cette problématique est davantage présente à l’esprit de notre personnel. Ils se demandent s’ils ont encore envie d’être coincés dans la circulation tous les jours, et quelles sont les alternatives. »

Le service des ressources humaines du réseau d’hôpitaux anversois aide les employés à trouver une réponse à ces questions. « Toute personne engagée au sein du réseau d’hôpitaux anversois vient nous voir pour un entretien. Nous les informons de l’ensemble des possibilités en matière de mobilité, et des avantages offerts par notre réseau par rapport à chaque option. Ainsi, le réseau d’hôpitaux anversois tente réellement de stimuler les modes de transport alternatifs (tels que le train, le tram, le bus et le vélo). Nous recherchons conjointement la meilleure solution. Ainsi, nous proposons des trajets combinés, dans le cadre desquels l’employé combine le bus et le vélo, ou le tram et la voiture. Aux sceptiques, nous suggérons de venir à vélo durant l’été, et d’emprunter le bus en hiver. »

Et cette approche fonctionne. En effet, 14 % des employés empruntent les transports en commun. De plus, si on ajoute les employés qui optent pour la combi-mobilité (le bus ou le tram en combinaison avec la voiture ou le vélo), nous atteignons même 17 %.

« Pour De Lijn et la SNCB, nous avons recours au système du tiers payant. Pour les abonnements de De Lijn, par exemple, nous prenons 80 % de l’achat de l’abonnement à notre charge. Il s’agit d’une situation avantageuse pour les deux parties. L’employé ne doit pas supporter le coût important relatif à l’abonnement. Qui plus est, il ne doit même pas avancer cette somme, et peut utiliser son abonnement partout et à tout moment. Et pour nous, en tant qu’employeur, le coût d’un abonnement est inférieur au coût du stationnement en ville. Sans oublier un détail important : le système du tiers payant nous décharge de toute une gestion administrative. »

Au total, 1.020 personnes empruntent chaque jour le tram ou le bus pour se rendre à l’un des établissements faisant partie du réseau d’hôpitaux anversois. Un chiffre qui constitue pour nous une source de fierté. « C’est un nombre important, certainement si l’on tient compte du fait que nous travaillons en équipe. Nous sommes ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les transports en commun ne constituent certainement pas une option pour tous nos employés. »

Katleen se rend au travail à vélo, et elle n’est pas la seule. En effet, pas moins de 31 % du personnel suit son exemple. En d’autres termes, cela représente près de 2.000 membres du personnel qui enfourchent quotidiennement leur vélo.

Il va sans dire que nous encourageons notre personnel à utiliser le vélo. Ainsi, tous les sites du réseau d’hôpitaux anversois sont équipés de douches et de vestiaires. Par l’entremise de l’association du personnel, nos employés peuvent obtenir des réductions auprès de certains magasins de vélos de la ville. En outre, si l’employé utilise un vélo électrique, il a actuellement la possibilité de le recharger au niveau des sites suivants : Middelheim, Elisabeth ou Jan Palfijn. »

Par ailleurs, épinglons également le lancement de campagnes et de projets pilotes dans le but de stimuler et de motiver notre personnel à se tourner vers des solutions alternatives. « L’année dernière, les employés ont pu essayer un vélo électrique, un vélo pliant ou un triporteur pendant deux semaines dans le cadre de leur travail, et ce, grâce à un partenariat avec la plateforme « Slim naar Antwerpen ». De cette manière, nous rapprochons un peu plus ces solutions alternatives des citoyens. Par ailleurs, nous avions également distribué des tickets à la journée de De Lijn, ainsi que des cartes de Vélo Antwerpen. Ces différentes initiatives imposent aux gens de repenser leurs choix, et c’est exactement notre intention. »

« Pourquoi misons-nous autant sur ces alternatives ? Les raisons sont nombreuses : nous pensons que c’est l’avenir. De cette façon, nous faisons un pas écologique dans la bonne direction. D’un point de vue organisationnel, cette solution alternative présente également des avantages : celui qui se rend à son travail en bus, en tram, en train ou à vélo, n’a pas besoin de place de parking, ce qui s’avère pratique compte tenu de notre emplacement. Il s’agit juste d’un choix logique. »

« Et non sans importance, cette solution contribue à la satisfaction des employés. Plus le nombre d’employés arrivant au travail sans stress est élevé, plus cette situation est bénéfique. En effet, le fait d’arriver détendu et à l’heure au travail constitue la meilleure façon de débuter la journée. C’est ce qui fait toute la différence. Le personnel est alors heureux, à l’instar des patients. Certains de nos employés travaillent en équipe. Par conséquent, leur horaire n’est pas flexible : il est vraiment problématique d’arriver une demi-heure plus tard en raison d’un embouteillage ou d’une recherche infructueuse d’une place de parking. En effet, des collègues et des patients sont alors en train de vous attendre. Nous avons donc tout intérêt à trouver des solutions afin que notre personnel puisse rejoindre facilement son lieu de travail, mais également sans stress et en toute sécurité. Nous créons ainsi une situation avantageuse pour les deux parties. »

• Le système du tiers payant : avantageux et facile pour le salarié.

• Les employés peuvent bénéficier de leur abonnement à tout endroit, et à tout moment.

• Un bon contact avec le chargé de clientèle de De Lijn.

Le réseau d’hôpitaux anversois accueille 5.000 patients par jour au sein des différents établissements qui font partie du réseau, lequel comprend trois hôpitaux généraux et six hôpitaux spécialisés, mais également deux centres médicaux et une maison de repos et de soins. Dès lors, le réseau peut se targuer d’être le plus grand acteur de la santé en Flandre. 

N’hésitez pas à consulter leur site Internet à l’adresse suivante : https://www.zna.be

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